Eblouie
Me voici à l'entrée du parc de Villeroy.
Tôt le matin les lieux sont encore déserts. L'ombre est dense sous les arbres, et la fraîcheur délicieuse.
De larges allées portent le nom des arbres qui les encadrent. Je note l'allée des hêtres pourpres, l'allée des platanes, celle des noyers, celle des séquoias...
Les sous-bois sont clairsemés, ils sont comme nettoyés de végétation, et je trouve cela tristounet.
Je me dirige vers le bas du parc, un peu moins entretenu, donc plus vivant et sauvage.
J'y rencontre des amies de partout : des brunelles et des trèfles.
Et je retrouve cette fleur gracieuse, montée en épis jaunes, dont je n'arrive pas à trouver le nom.
J'arrive sur le chemin de la vallée et suis ravie d'y découvrir une flore abondante, favorisée par l'humidité des lieux.
Des millepertuis, ainsi dénommés parce que lorsqu'on regarde une feuille en transparence, on découvre mille pertuis, c'est-à-dire, mille petits trous !
Des consoudes charnues
Des Torilis aériens, gracieux
Des seneçons communs
Des clématites partant à l'assaut des hauteurs
Du sureau hièble (toxique)
Du plantain à larges feuilles
Une picride fausse-vipérine
Puis une minuscule clairière m'offre le plaisir de rencontrer deux papillons, des Tabacs d'Espagne, attirés par le parfum sucré d'un buddleia.
Sur une grande berce, je repère un très bel insecte, un lepture tacheté.
Et une sorte de mouche portant une belle rayure noire.
Voilà un banc très accueillant...pour les orties ! Le croirez-vous, je renonce à m'y poser !
Au travers du chemin, une araignée a tissé sa toile, et attend patiemment ses proies.
Je la contourne, et termine ma promenade le nez en l'air pour saluer tous les arbres.
Des tilleuls
Des chênes
Des marronniers
Des charmes
Des frênes
Des noyers
Je repars éblouie par toutes mes découvertes. C'est sûr, je reviendrai !
Promenade du 21 juillet 2021
Parc de Villeroy