Contemplation hivernale
J'aime ces jours de ciel bleu où la lumière ruisselle sur les arbres, les teintant de soleil.
J'aime marcher le nez en l'air, en admirant les cimes : je m'y promène, je m'y rêve, je m'y délecte.
Quel paysage magnifique ! Entre terre et ciel, tout est différent, sublimé. On peut se poser là, en silence, goûter au jour qui s'épanouit, écouter les scintillements du soleil, percevoir le murmure de l'univers.
Je me nourris d'azur et de lumière, je m'emplis de cette énergie joyeuse et je me sens libre.
Libre, car reliée à chaque particule de l'univers avec lequel je ne fais plus qu'un.
Rêverie du 6 février 2020
Note du 20 mars : Même confinés, nous pouvons peut-être contempler un arbre de notre rue, un bout de ciel où s'étire un nuage, une petite plante s'épanouissant dans la fissure d'un mur. Et dans le presque silence urbain, prenons le temps d'écouter les oiseaux chanter. Profitons-en pour rétablir un lien, si petit soit-il, avec la nature, car notre humanité puise sa profondeur dans ce lien.